vendredi 9 août 2013

Slow down, everyone, you're moving too fast...

A chaque fois que je me retrouve devant mon clavier, devant un papier, prête à écrire ou à taper ce qui se trame à l'intérieur, je me retrouve devant l'angoisse de la page blanche. J'ai des choses à dire, j'ai des choses à partager, mais il est vrai que je ne sais pas comment les organiser, comment les sortir pour qu'ils correspondent à ce que je ressens vraiment. Je crois que ça fait longtemps que je ne me suis pas posée, que je n'arrive pas à récupérer tout se qui s'est passé ces mois derniers.

Je commence à prendre petit à petit un rythme plus lent, plus profond, plus simple. J'en ai moins le souffle coupé évidemment, mais je respire plus doucement, et bordel, tellement plus intensément. Je me suis apaisée. Je reconnecte avec le passé, j'envisage le futur, mais je le vis au présent. J'ai l'impression d'ouvrir un peu plus les yeux, de regarder directement ce que je veux, d'y voir une multitude de couleurs, dix milles tons de lumière, je ressens du bonheur, de la chaleur, je sens les odeurs, et ça me transperce le coeur. Je suis chez moi, et pour l'instant, j'en bougerai pas.

Je me cultive l'esprit avec des festivals, des événements où je n'aurai jamais imaginé assister,  je me surcharge de projets, d'envies de partager ce que j'ai vu, ce que j'ai vécu.  Un jour je trouverai bien le moyen d'en vivre. De vivre de ce qui me fait vivre. 

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