vendredi 7 juin 2013

"Si un jour on baisse les bras, coupez nous la tête."

Il y a un besoin d'écrire qui se fait ressentir. C'est signe qu'il y a quelque chose qui veut sortir. Tout est regroupé, la musique, l'ordinateur, le coin douillet. Mes doigts frappent les touches sans savoir où ils iront, ce qu'ils écriront. Le rythme des notes court sur le clavier et m'emmène vers un petit pays que j'aime beaucoup, mon ambition, mon envie, mon énergie. Mes pensées s'assombrissent, je ne vois plus de l'extérieur, je suis emportée dans ce lieu qui m'est familier mais pourtant si étranger. Ce lieu qui détient ma vérité, mais que je n'arrive toujours pas à déchiffrer. 

Comment tailler le morceau sur le papier, assembler mes pensées avec ces rythmes ensoleillés, les notes légères qui me parlent musique et qui me parlent couleurs. Soul ... My heart beats stronger, my soul feels deeper. I feel good, I feel goof. There's a need to stop and rest, to exhaust myself and have no other choice than facing the reality of my tireness. Mon voyage me semble avoir duré des années, des années de découvertes de nouveaux horizons, des milliers de chemins et des centaines de façons, virevoltant entre mes profondes interrogations, j'ai tout de même finit par enfin m'arrêter. M'arrêter pour rentrer. Rentrer pour m'apaiser, rentrer pour me poser. Rentrer pour assumer, pour prendre mes responsabilités. Rentrer pour faire bouger, pour faire profiter, partager, donner, transférer. Enfin rentrer chez moi, pour moi. Comment vous expliquer, comment vous raconter, que je suis rentrée pour écrire, que je suis rentrée pour diluer.

Be yourself, everybody else is already taken.



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