vendredi 23 novembre 2012

Un pas après l'autre.

Lac de Pokhara et Annapurna Range.

Quand vous lisez le bouquin que je viens de refermer, à savoir Tragédie à l'Everest, vous vous dites que tous vos efforts pour construire une phrase correcte et cohérente au milieu de tant d'autres est un effort inutile. Vous ne serez jamais capable d'être a la hauteur de relater un fait avec autant de justesse, de finesse et de précision que le fait l'écrivain Jon Krakauer.
Les faits qu'il soit journaliste et alpiniste en sont certainement en grande partie pour quelque chose ; Jon Krakauer a le sens de l'exactitude du mot, concis et efficace, mais aussi une connaissance ténue du sujet alpin et montagnard. Mais il est important de citer que ce livre est aussi et surtout le résultat d'un besoin personnel d'évacuer le malheur qui est arrivé à leur expédition en 1996.

Avant ce livre, j'avais déjà un penchant pour les histoires vraies, dans les films en particulier. Mais depuis avoir refermé les pages de Tragédie à l'Everest, je suis persuadée que je serai incapable de lire avec autant de passion et d'engouement les pages d'un livre qui n'a pas de fondement réel. Durant ma lecture, j'ai touché du bout des lettres l'idée vaguement lointaine de ce qu'étaient les difficultés pour affronter un sommet, et le plus haut du monde, qui plus est. Je me suis imaginée, sans réelle base crédible, la douleur, la souffrance, le ralentit de l'expédition en haute altitude, les difficultés a respirer, l'acclimatation au froid et le courage et la détermination des participants ayant la fièvre du sommet. Je vivais le livre ; le soir en me couchant j'appréciais les épaisseurs de couvertures, le matin je respirais à plein poumons, et je tendais le cou au moindre rayon de soleil venu réchauffer mon visage.

Je referme donc ce livre 3 jours après l'avoir ouvert avec un sentiment immense d'humilité et d'admiration envers ceux et celles qui s'attaquent à ces montagnes. Je comptais le lire sur le bord du lac de Pokhara, mais j'ai dévoré ces lignes d'un trait dans le bus lors du simple trajet aller.

Je suis dorénavant incapable de regarder les majestueuses montagnes qui m'entourent sans un frisson de respect, une pointe de curiosité et une imagination débordante...


------------------------ Frenglish version ------------------------

When you read the book I just closed, named Tragedy on Everest, you think that all your efforts to build a correct sentence among others is just a waste of time. You will never be able to relate a fact with as much as accuracy, precision and justness than the writer Jon Krakauer does.
The fact that he is journalist and alpinist are certainly largely for something; Jon Krakauer has the sense of the right word, concise and effective, but also has the knowledge about the mountains subject. But it is important to mention that this book is above all the result of a personal need to evacuate the misfortune happened to their expedition in 1996.

Before this book, I was already interested in true stories, especially in movies. But since I've closed the pages of the Everest tragedy, I am confident that I will be unable to read with as much passion and enthusiasm the pages of a book that has no real background. During my reading, I touched from the tip of the letters the distant idea of ​​what are the difficulties of facing a peak, and not the less one, but the highest in the world. I imagined, with not real credible basis, the pain, the suffering, the slow motion of the expeditions in high altitude, the difficulty to breath, the acclimation to cold and the courage and determination of participants who have the peak fever. I lived the book, in the evening I was going to bed enjoying the warmness of blankets, in the morning I breathed with all my lungs, and I stretched the neck at the slightest sunshine apparition that came to warm my face.

So I close this book 3 days after opening it, with a big sense of humility and admiration for those who go on these mountains. I intended to read it on the lakeside of Pokhara, but I ate the lines in the bus during the on-way trip.

I am now unable to look at these majestic mountains that surround me without a shiver of respect, a hint of curiosity and full of imagination ...

1 commentaire:

Anonyme a dit…

J'adore mieux connaitre "ton juste moment" de la photo que tu m'envois ... je la regarde différemment.