Sunrise Nima Child Care Foundation

Frenglish version below -

Aujourd'hui j'ai rencontré tout un personnage. J'ai rencontré la seule et l'unique Nima.

Dur de décrire le sentiment que j'ai à l'heure actuelle. Un mélange d'impatience et un tourbillon d'idées, d'envie et de curiosité, de soutient et d'humilité. Je vous jure quand vous parlez avec elle, on devrait même écrire Elle, ça vous change déjà un petit peu de l'intérieur. Un coeur simple et pur, une force de caractère, une intelligence si singulière... Et ce si beau sourire. Comme si tout ce qu'elle a fait dans sa vie était normal, supposé, destiné, et pourtant, si vous la connaissiez sa vie ... 

Abandonnée de ses parents,

Élevée chez sa tante dans une mauvaise atmosphère, elle quitta la famille pour travailler en tant que porteur à l'âge de 14 ans. La montagne à sa charge (40 kilos durant 3 à 4 semaines à chaque fois), son jeune âge, et les priorités morales et culturelles face à elle, elle rentra pour se marier à 20 ans.

22 ans plus tard et un mariage régressant de jour en jour, elle décida de divorcer, malgré une entreprise florissante dans le milieu du trek. Le divorce étant alors une chose peu commune et très mal vue dans le pays, 4 ans de procédure furent nécessaires pour établir à qui la faute. 

Elle redémarra à zéro dans un petit appartement non meublé prêté par une amie, dormant à même le sol. Elle rencontra son nouveau compagnon, avec qui elle créa une agence de treck visant à faire travailler de manière honnête les porteurs, cuistots, sherpas et guides locaux. De fil en aiguille, elle créa la fondation Sunrise Nima Child Care pour accueillir dans sa maison leurs enfants (aujourd'hui une trentaine), venus des villages, afin de leur donner une éducation et l'espoir d'un avenir meilleur.

Vivant au sein de la fondation, j'aurai pour principal objectif d'enseigner le français à ces enfants de village, afin que les plus grands puissent aider à la réponse d'emails ou présentation de l'agence de trek. Une heure par jour après l'école, plus les vacances, et ce durant 3 mois. Le reste du temps je vais aider à l'agence, pour démarcher des partenaires français, améliorer la communication (site internet, flyers, logo, docu...) et établir le suivit des clients (retour, améliorations possibles) ainsi que créer le lien entre la fondation et l'agence (possibilité de parrainage ou don).

Je pense sincèrement que 3 mois ne suffiront pas pour assouvir mon envie de bien faire et repartir avec le sentiment d'un travail bien finit. Je ne suis même pas partie que j'imagine déjà y retourner.

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Today, I met all of a character. Today I met the one and only Nima.

It's hard to describe the feeling I get right now. It is mixing impatience and ideas, envy and curiosity, support and humility. I swear, when you talk to her, let's even write Her, it changes you already a little bit from inside. Such a simple heart, such a pure speech, such a strong character, such a singular intelligence... And this smile. Such a beautiful smile. Just as if everything she done in her life was normal, destiny, thought, and made to be. And yet, if you knew her life ...

Given up by her parents, 

She grew up at her aunt in a bad atmosphere. She left the family to work as a carrier (is that the right word?) at 14. Charged of mountain weight (40kg for 3 to 4 weeks each time), her young age and the cultural priorities in front of her, she came home to get married at 20.

22 years later and a marriage getting worse each day, she decided to get divorce, despite a thriving company in trek field. Divorce being a unusual fact and really frowned in the country, 4 years were necessary to determinate who's to blame. 

She started over in a little flat without any furnitures, lent by a friend, even sleeping on the floor. She met her new partner with whom she created a trek agency aiming to give a honnest job to local carriers (?), sherpas, guides and bakers. One step leading to another, she created the Sunrise Nima Child Care Foundation to host in her house their kids (more than 30 today), coming from villages, in order to give them education and hope for a better future.

Living at the foundation house, I will teach French (don't laugh) to those kids, for at least one hour after school and more during holidays. the aim is to make them respond to emails and explain the agency purposes to tourists. On my spare time I will help the agency communication to enhance, looking for partnerships in France, creating a new website, and some communication documents, making a following with the clients and create a link between the agency and the foundation (there's possibility to support a kid or just make a donation).

I truly think that 3 months won't be enough to quench (this article makes me learn new words, yay!) my perfectionist way of working, and leave with the feeling of a job well done. I haven't even left yet that I  am already thinking of going back there.