Camille and my short story, after a cold rock ice cream on alex head beach for the sunset
Le temps passe et passe et passe
et beaucoup de choses ont changé,
qui aurait pu s'imaginer
que le temps se s'rait si vite écoulé ...
En faisant le bilan, on se remémore les meilleurs moments, et on se dit que 6 mois, c'est vite passé. Nous sommes le 16 mai. Le 16 novembre était mon départ de Paris. Il en reste encore la moitié avant de reposer les pieds sur terre et de manger du bon saucisson.
Le choses se dégringolent petit à petit par ici.
Emma me dit qu'elle veut changer d'appartement l'année prochaine, les filles me disent qu'elles ne pourront peut-être pas venir en Thaïlande, je reste beaucoup avec des français et je le ressens quand je parle anglais, je m'écroule sous la masse de travail que je dois fournir, je veux stopper le temps pour profiter beaucoup plus de ce que j'ai aujourd'hui, profiter simplement. Me poser et regarder les gens. Les regarder, les connaître, les comprendre, leur poser des questions, savoir quel est leur film préféré, aller plus loin qu'un simple 'going out tonight?' J'ai l'impression de passer à côté de beaucoup de choses ici et j'aimerai me dédoubler ou me décupler pour être à plusieurs endroits, avec plusieurs personnes différentes et apprécier les différentes choses qu'on peut m'apporter au même moment.
On se rend compte de ce genre de choses quand on approche de la fin. C'est toujours pareil.
La fin, elle se ressent dans tout, les conversations, les actions, les comportements 'c'est la dernière fois que je pourrais faire ça avant de rentrer' et je le vis à travers eux malgré le fait que je reste ici, un peu abasourdie par tout ce vacarme ambiant, étourdie par cette vie que je mène, éblouie par cette énergie ... Je voudrais rester un peu en retrait pour contempler la scène, et la mémoriser, l'imprégner dans ma mémoire pour le restant de mes jours. Je sais que l'Australie sera la meilleure période de ma vie. Allez savoir pourquoi, je sens déjà que l'ambiance adulte va me prendre en otage à mon retour.
J'veux pas. J'veux garder ma naïveté, pas me mettre de barrières, pas me sentir coincée, et continuer à sucer mon pouce sans qu'on me regarde de travers avant de sortir un 'you suck your thumb?!' Non, connard, je joue au golf.
Je veux impressionner, être différente. Je veux pas la vie que tout le monde mène.
La fille qui veut connaître et comprendre les gens ne parle que d'elle. Bah. C'est juste que ma vie est parfaite et je ne veux pas que ça change. J'ai peur de ce nouveau semestre.
2 commentaires:
Tu devrais simplement te dire que ce n'est que des au revoir, non pas le fin mais le commencement de quelque chose d'autre. Le début d'une nouvelle page qu'il t'es donné d'écrire. Des nouvelles opportunités, des nouvelles découvertes, des nouvelles rencontres, quelque chose de différent qui sera certainement tout aussi bien...
eh oui, c'est surement la fin de quelque chose mais aprés il y a toujours du renouveau, de la découverte, de l'inconnu, c'est l'essence même du mouvement de la vie.
gros bisoux ma belle
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